L’été dernier, entre deux articles concernant mes prises de vue des Bernaches du Canada en vol, je vous avais parlé de demoiselles et de libellules. J’y reviens aujourd’hui avec de nouvelles images.
Fin avril, j’ai croisé et photographié les toutes premières demoiselles de la saison. Début mai, elles sont devenues de plus en plus nombreuses, en même temps qu’apparaissaient les premières libellules. Bénéficiant d’une météo plutôt clémente, j’ai pu multiplier les séances de prises de vue, entre ronces et hautes herbes…
Il y a une huitaine de jours – j’ai eu la chance de pouvoir immortaliser un moment important de la vie d’une libellule : son émergence. C’est à dire, le moment où elle quitte son enveloppe d’insecte aquatique pour se muer en insecte volant, telle que nous avons l’habitude de la rencontrer. Une lente métamorphose, très lente, surtout lorsqu’elle se déroule au milieu d’une sente ! Sente fréquentée occasionnellement, heureusement pour elle et où personne d’autre que moi ne sembla s’aventurer ce jour-là…
À présent, je viens les observer – au petit jour – voler en zigzag et chasser au dessus des eaux calmes de l’étang. Je multiplie les clichés de leurs évolutions aériennes, accompagné – presque à chaque fois – par les vocalises d’un Rossignol philomèle qui se tient au cœur d’un buisson à deux pas de là. Mais de lui je vous reparlerai dans un prochain article…