Le décor de la série de photos que je vous propose aujourd’hui : une roselière, entre la fin de l’été et le début de l’automne. Une roselière de taille modeste, au bord d’un étang, entourée de saules et d’aulnes… Inaccessible une bonne partie de l’année, car les pieds dans l’eau ! Mais à partir de juillet, on peut progressivement la rejoindre. C’est l’endroit rêvé pour observer l’Æschne mixte.
L’Æschne mixte est une élégante libellule jaune et bleue aux reflets métalliques. Élégante mais redoutable chasseuse de petits insectes. Elle patrouille au dessus de son territoire, pour attraper ses proies, en alternant déplacements et vols stationnaires : moments (en plus de ses instants de repos) plus faciles pour la prendre en photo. Cette année, j’espère pouvoir la saisir «grand format » pendant cette phase statique de son vol…
Pour ce faire, j’arrive sur place plutôt en seconde partie de matinée. Le soleil a réchauffé l’endroit et les æschnes sont actives. Je m’installe à une extrémité de la roselière, plutôt à découvert, de manière à avoir une vue d’ensemble sur les déplacements de mes sujets.
Alors, l’observation commence et ma patience est mise à l’épreuve, car leurs trajectoires sont imprévisibles et les brefs moments de vol stationnaire sont souvent interrompus par l’arrivée de rivales qu’elles entreprennent de chasser vigoureusement de leur territoire, partant alors tous azimuts !
Je suis revenu matinées après matinées au bord de l’étang, pour mettre toutes les chances de mon côté. Je vous laisse découvrir – en images – les Æschnes mixtes de cette petite roselière…
À bientôt, pour de nouvelles anecdotes…