La première partie de la vie des libellules et des demoiselles est aquatique, sous forme larvaire.
La seconde – celle que nous connaissons le mieux – est aérienne, après une phase de transition appelée émergence.
C’est la partie aérienne de l’existence de ces élégants insectes que je photographie depuis plusieurs années…
Pour les observer, je fréquente les abords d’étangs, ou de cours d’eau : leurs berges et les prairies, haies et ronciers voisins…
En ce mois de juin, j’ai décidé de me fixer sur deux prairies en friche où je sais pouvoir trouver des demoiselles en abondance.
J’arrive sur les lieux juste après le lever du soleil, et me faufile par quelques sentes au milieu des graminées qui sont – pour certaines – aussi hautes que moi ! Ainsi, grâce à la rosée encore présente je suis assuré d’une séance photo plutôt mouillée !
Ensuite, il faut scruter parmi la végétation touffue, être patient et évoluer lentement pour ne pas effaroucher les sujets du jour !
Côté pratique et technique photographique, c’est l’habituel travail de composition de l’image et le délicat exercice de mise au point sur l’insecte car l’autofocus de l’appareil photo est souvent à la peine quand la scène est encombré par les végétaux du premier plan : la mise au point manuelle n’est pas rare !
Je vous laisse découvrir quelques uns de ces habitants des prairies en friches…