Dans le cadre du triple défi photographique que je suis fixé : après le Rossignol philomèle dont je vous ai parlé le mois dernier, aujourd’hui c’est au tour du Coucou gris.
L’année dernière, j’ai essayé à plusieurs reprises d’en photographier un, mais toutes mes tentatives ont été vaines, sauf une. L’oiseau s’était perché assez près de moi, s’était mis à chanter, mais je n’avais pas réussi à l’apercevoir. Détectant ma présence, il s’était envolé pour la branche extérieure d’un peuplier situé une centaine de mètres plus loin ! J’avais réussi, alors, une malheureuse photo d’un coucou-gris-tout-au-loin, que l’on reconnait en zoomant à 100% dans la photo sur l’écran de l’ordinateur… Pas terrible !
Cette année, il me semble y avoir quelques individus de plus que l’an passé, dans ce petit coin du nord des Yvelines, dont je photographie régulièrement les oiseaux, les libellules, les Lapins de garenne et autres écureuils… Davantage de coucous, donc davantage d’occasions de rencontres ? Oui, mais l’animal est farouche et il a tôt fait de repérer un humain dans le décor. Il m’a fallu redoubler de discrétion dans mes déplacement et mes approches, dès que j’entendais chanter l’un d’eux, pour espérer réaliser quelques clichés. À cette occasion, J’ai découvert que le Coucou gris chantait en volant. Mais vous le saviez peut-être ?
À présent, l’heure de son départ vers l’Afrique – où il passera l’hiver – approche, il ne chante plus depuis début juin et les chances de le voir sont désormais bien minces…
Le Rossignol philomèle, le Coucou gris… et la Tourterelle des bois du défi ? La Tourterelle des bois est aussi farouche que le Coucou gris, sinon davantage et mon habituelle pratique de la photo « à l’approche » trouve là ses limites. Je n’ai réussi, jusqu’à ce jour qu’une… photo d’une Tourterelle-des-bois-tout-au-loin !
Réussirai-je le super-cliché de ce bel oiseau avant qu’il ne reparte à son tour ? Je croise les doigts.
À bientôt pour de nouvelles images et de nouvelles anecdotes.